samedi 18 mars 2006
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Rendez-vous Rond de Thiolais – 11 h 30 – 45 chiens
Temps doux – Vent d’Est
Peu d’animaux au rapport. Nous mettons à la voie sur la brisée de Pierrot dans la sapinière du poteau. Les chiens rapprochent et trois animaux sortent des Fontenoux dont un daguet qu’ils trient dans l’infirmerie. Même au fourré, par temps sec, les chiens crient magnifiquement et sans bouger nous profitons de ce spectacle musical. Puis, l’animal semble prendre un parti par l’enceinte des pêcheurs, où il tourne et ruse encore, puis traverse Pirot. Les chiens, après avoir passé l’étang, butent aux clôtures : un petit quart d’heure de retard pour les remettre à la voie, mais l’animal s’est arrêté dans la grande verniole où les chiens le relancent. Il se harde, ruse, double, attend les chiens. Certains le voient pris après ces deux petites heures de chasse… c’est sans compter avec le courage de ce daguet léger dont les perches ne dépassent pas ses oreilles. Beauregard, le pendu, Soulisse, la lande des chevaux, retour au Pendu, les Carrières, les Pacages, Font Sablière, la Genetelle, la Vernigeole. Une tête de 10 chiens est arrêtée ce qui nous permet de rameuter. La Loge à François, où les chiens semblent emmener une voie de forlonger avec sérieux jusqu’à la nappe aux chiens où ils tombent en défaut. Soprane, seule, se récrie. Nous nous portons à la voie mais les chiens chassent mollement jusqu’aux étangs des Paillards, certains restant derrière Daniel depuis la nationale. Un dernier espoir serait que le daguet ne soit pas rentré dans la nappe aux chiens. Nous reculons jusqu’au triangle du chevreuil et foulons à nouveau dans la nappe aux chiens. Rien. Il est 6 heures. Retraite manquée vers le Grand Breuilly où nous arrivons peu avant 7 heures après avoir traversé d’est en ouest la forêt de Tronçais. Avons-nous fait change à Beauregard, ou ce petit daguet nous a-t-il vraiment emmené jusqu’à la Loge à François ?
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